Les succès de Voices

Durant un séjour de trois semaines, Voices a rendu visite à ses partenaires en Amazonie, elle a beaucoup discuté avec eux et a clairement ressenti combien la collaboration avec les personnes sur place était importante. C’est ainsi que les Tupinambas ont pu conduire leur manifestation de protestation annuelle « Grito Ancestral », une mobilisation contre la déforestation d’Amazonie, rendue possible uniquement grâce au soutien de Voices. Les Tupinambas ont commencé à former des jeunes pour qu’ils·elles deviennent « communicadores », à savoir qu’ils·elles témoignent de leur cadre de vie sur les réseaux sociaux et sachent revendiquer leurs droits. Le siège des Mundurukú, financé par lVoices, est quasiment terminé. Dans le cadre du projet cacao de la communauté Yanomami, 10 ateliers sur les bonnes pratiques de transformation du cacao, de production de plants et de paniers ont été organisés en 2024. Au total, 3 900 plants de cacao ont été plantés et 112,4 kg de cacao ont été produits.

Voices et ses partenaires ont travaillé d’arrache-pied en 2024 pour que les droits humains soient pris en compte de façon substantielle dans les négociations sur l’élargissement de l’accord de libre-échange avec la République populaire de Chine. Fin juin, avant le voyage en Chine de Guy Parmelin, ils ont transmis au Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) menant les négociations une « ligne rouge » afin de rappeler aux responsables suisses la nécessité de promouvoir mondialement les droits humains. En juillet, ils ont attiré l’attention sur la thématique au moyen d’une table ronde publique. Peu avant le début des négociations officielles en septembre, ils ont déposé auprès du Conseil fédéral et du Parlement une pétition comptant quelque 14 000 signatures.

En juillet, Voices a accompagné l’organisation de personnes exilées ICIPR à la session du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones de l’ONU (MEDPA) où les militant·e·s de Russie ont pu témoigner des actes de persécution dont font l’objet les défenseur·euse·s des droits humains dans leur pays d’origine.  Ce fut l’occasion pour eux·elles de contrer la propagande de l’organisation autochtone proche du gouvernement russe RAIPON.

En octobre, la voix des autochtones de l’Arctique a pu être entendue à Berne, à l’occasion de la série de manifestations « Arctic Voices ». Des films, concerts, tables rondes et ateliers ont donné aux personnes intéressées un aperçu de la culture et de la vie des communautés autochtones de l’Arctique. Lors de deux soirées, des partenaires saami·e·s de Voices ont raconté les difficultés que traversent les communautés autochtones dans la situation géopolitique actuelle.

Voices a montré comment l’UBS, par le biais de sa banque d’investissement brésilienne, a alimenté deux groupes agricoles avec l’argent d’investisseurs mondiaux. Les deux entreprises sont impliquées dans la déforestation non autorisée, la destruction de l’environnement et les violations des droits humains. Grâce à un rapport, une histoire sur Internet et une vidéo explicative, Voices a pu rendre cela accessible au public et contribuer au débat sur la responsabilité des multinationales.

Voices a montré comment l’UBS, par le biais de sa banque d’investissement brésilienne, a alimenté deux groupes agricoles avec l’argent d’investisseurs mondiaux. Les deux entreprises sont impliquées dans la déforestation non autorisée, la destruction de l’environnement et les violations des droits humains. Grâce à un rapport, une histoire sur Internet et une vidéo explicative, Voices a pu rendre cela accessible au public et contribuer au débat sur la responsabilité des multinationales.

Voices a montré comment l’UBS, par le biais de sa banque d’investissement brésilienne, a alimenté deux groupes agricoles avec l’argent d’investisseurs mondiaux. Les deux entreprises sont impliquées dans la déforestation non autorisée, la destruction de l’environnement et les violations des droits humains. Grâce à un rapport, une histoire sur Internet et une vidéo explicative, Voices a pu rendre cela accessible au public et contribuer au débat sur la responsabilité des multinationales.

La communauté autochtone des Tupinambá a déposé en mars un rapport auprès de l’autorité indigène brésilienne FUNAI afin que son territoire soit reconnu comme « Terra Indígena ». Le rapport démontre la revendication historique de la communauté sur son territoire et montre son attachement à la région du cours bas du fleuve Tapajós. Le rapport a été précédé d’un processus de démarcation au cours duquel les Tupinambá ont collecté des données géographiques sur leur territoire. Pour financer ce projet coûteux, Voices a soutenu les Tupinambá par un crowdfunding.

Sur invitation de Voices, les deux Ouïghoures Gulbahar Jalilova et Gulbahar Haitiwaji ont visité la Suisse. Lors de plusieurs tables rondes, elles ont parlé de la situation des Ouïghour•e•s au Turkestan oriental et ont appelé la politique et la société civile à agir. Leurs déclarations et revendications ont été reprises dans quelques journaux à grand tirage en Suisse.

Certain•e•s partenaires de Voices ont dû quitter la Russie en raison de la répression de l’Etat. En fondant l’organisation en exil « International Committee of Indigenous Peoples of Russia » (ICIPR), ils•elles s’engagent désormais pour les droits des autochtones en Russie depuis leur exil. C’est ce qui s’est passé à Genève, où ils•elles ont pris la parole lors d’un podium organisé par Voices en collaboration avec l’ICIPR. Ce podium a servi de side-event public à la session du Mécanisme d’experts des Nations Unies pour les droits des peuples indigènes (EMRIP), lors de laquelle plusieurs partenaires de Voices ont parlé des droits des autochtones en Russie.

Le Credit Suisse répond à une demande des communautés Sami-e-s et de Voices et résilie ses relations commerciales avec l’exploitant minier Nussir ASA. La société minière prévoit d’exploiter deux mines de cuivre dans le Repparfjord, au nord de la Norvège.

La Kazakhe Sayragul Sauytbay vient en Suisse pour participer à une table ronde et s’entretenir avec le Département fédéral des affaires étrangères DFAE ainsi que des membres du Parlement. Lors d’une manifestation silencieuse organisée à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, Sayragul Sauytbay, les communautés ouïghoure et tibétaine, Campax et Voices demandent à la Suisse de revoir sa stratégie politique avec la Chine.

Voices contribue à la mobilisation d’une grande partie de la population durant la campagne de votation de l’initiative pour des multinationales responsables. Bien que l’initiative ait hélas échoué à remporter la majorité des cantons, les débats ont contribué à faire évoluer les mentalités de la population, ce qui est très réjouissant.

Un nouveau manuel de Voices pour les communautés autochtones récapitule les instruments juridiques existants au niveau international. Il servira de base pour les ateliers de formation politique au Brésil.

Une pétition des organisations tibétaines et Voices a été transmise à la Commission de politique extérieure du Conseil national avec deux postulats. Elle demande au Conseil fédéral d’établir un rapport détaillé sur la situation des Tibétain-e-s en Suisse et d’évaluer le dialogue sur les droits humains avec la Chine.

Avec plus de 23 000 signataires, l’Association Ouïghours Suisse, Campax et Voices déposent une pétition auprès du Conseil fédéral demandant la renégociation de l’accord de libre-échange avec la Chine.

Lors du camp climat national sur la Place fédérale, Voices présente la problématique des droits des autochtones dans le cadre de la transition énergétique en prenant l’exemple des Samis.

Après le début de la pandémie, Voices a participé au financement du fonds d’urgence Corona de l’organisation faîtière des autochtones brésiliens APIB. Elle a également apporté son soutien aux communautés des Tupinambás et des Mundurukús dans le cadre de leur travail d’auto-démarcation de leurs espaces de vie.

Voices accompagne le chef de tribu Davi Kopenawa Yanomami à l’ONU à Genève où il s’exprime sur les nombreux dangers qui menacent les peuples isolés au Brésil.

La Cour suprême du canton de Berne confirme la condamnation des deux coprésidents des Jeunes UDC bernoise pour violation de la norme pénale contre la discrimination raciale. Voices a soutenu la plainte. Le motif de la poursuite est une publication sur la page Facebook des Jeunes UDC qui rabaissait les Roms et les Sinti de manière généralisée.

Voices accompagne une délégation autochtone du Brésil de plus de 10 personnes en Suisse. L’objectif de la délégation est d’attirer l’attention sur la situation des autochtones au Brésil sous le régime de Bolsonaro et de mettre en garde contre les conséquences possibles d’un accord de libre-échange avec les états du Mercosur.

Suite à une médiation entre Voices et Crédit Suisse, la banque s’engage à intégrer les droits des autochtones dans ses directives internes pour le financement de projets.

Metalor – une des plus grandes raffineries d’or au monde, basée à Neuchâtel – a annoncé son intention de se retirer complètement des activités d’exploitation minière artisanale et de collecte. Voices y voit une solution à court terme compte tenu de la situation extrêmement dévastatrice sur le terrain. À long terme, cependant, il faut créer de meilleures conditions dans l’exploitation de l’or pour les nombreuses personnes, y compris en Colombie et au Pérou, qui dépendent de l’exploitation minière à petite échelle pour leur survie.

Le ministère public péruvien soupçonne un ancien fournisseur de la raffinerie suisse Metalor de blanchiment d’argent et d’extraction d’or illégale. Un an plus tôt, Voices avait révélé l’existence d’importations d’or controversé du Pérou vers la Suisse.

Ensemble, nous sommes la voix des peuples menacés : Voices compte désormais environ 17 000 membres. Merci de votre fidélité !

Voices proteste avec des délégués des Sami-e-s de Norvège devant le siège du groupe BKW. BKW participe au financement d’un parc éolien qui menace l’élevage de rennes des Sami-e-s.

Fin 2018, le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence a émis une recommandation pour que soit donnée suite à la requête de Voices d’accéder aux statistiques douanières détaillées relatives aux importations d’or. Instaurer plus de transparence permettrait d’obtenir enfin davantage de précisions sur l’origine et les conditions d’extraction de l’or transformé en Suisse. L’Administration fédérale des douanes a finalement suivi cette recommandation et autorise donc Voices à consulter ses statistiques sur les importations d’or. Les raffineries sont incorrigibles : Ils ont annoncé un appel contre cette décision.

Voices et les organisations tibétaines ont lancé une pétition pour défendre les droits des Tibétain-e-s en Suisse. Plus de 11 000 signatures ont été récoltées. A l’automne dernier, la pétition a enfin pu être remise au Conseil fédéral puis au Parlement à l’occasion d’une action de sensibilisation.

Au cours de l’été 2018, plus de 1500 caravanes de Roms itinérants ont pris la route en Suisse. Grâce au projet initié par Voices et l’Association Sinti et Roma Suisse pour la médiation entre les Roms du voyage, les propriétaires fonciers

Après la publication d’un rapport de Voices sur l’or douteux des Emirats arabes unis, les exportations vers la Suisse ont fortement diminué. Alors qu’en janvier 2018, les Emirats étaient encore le premier fournisseur d’or de la Suisse avec plus de 21 tonnes d’or, six mois plus tard, pas un gramme n’a été importé de ce pays.

Pendant des années, la marine sri-lankaise a occupé la petite île d’Iranaitivu. Avec le soutien de Voices, la population s’est battue avec succès pour la récupérer. En mai 2018, les habitant-e-s ont pu retourner sur l’île. Aujourd’hui, leur situation s’est améliorée car ils/elles peuvent de nouveau y pratiquer la pêche, une activité qui leur garantit une source de revenus régulière.

Le Point de Contact National (PCN) de l’OCDE est entré en matière sur la plainte contre le Credit Suisse qui a été déposée par Voices en avril. La banque suisse a participé significativement au financement des entreprises de construction du North Dakota Access Pipeline, oléoduc hautement controversé qui traverse la réserve autochtone de Standing Rock et comporte des hauts risques de contamination des eaux pour la communauté locale des Sioux.

Après une longue bataille pour le droit de sa terre, la paysanne autochtone Máxima Acuña de Chaupe a été acquittée. La plus grande société minière du Pérou, Yanacocha S.R.L., lui avait accusé de vol de terres et avait utilisé la force contre Máxima. Voices a soutenu l’activiste dans son combat contre le géant minier.

Un avant-projet de plan d’action « Yéniches, Manouches et Roms » voit le jour. Voices avait interpelé le gouvernement pour qu’il prenne des mesures ciblées afin d’améliorer la situation des trois minorités en Suisse.

Voices attire l’attention sur le fait que les deux banques suisses UBS et Crédit Suisse jouent un rôle financier majeur dans la construction du projet controversé du Dakota Access Pipeline aux Etats-Unis. Ceci a provoqué de nombreuses manifestations en Suisse et incité Greenpeace à procéder à des recherches complémentaires.

La raffinerie Metalor cesse d’acheter de l’or à deux producteurs qui se fournissent dans la région hautement problématique de Madre de Dios. Au printemps 2016, les exploitants de Yanacocha, la plus grande mine d’or d’Amérique du sud, se sont en outre retirés du projet Conga auquel la population locale s’opposait âprement. Dans plusieurs rapports, le Voices a attiré l’attention sur les violations des droits de l’homme commises par cette entreprise et soutenu le mouvement autochtone.